Une semaine à Rome, et l’impression de marcher dans une ville où le temps refuse de choisir une époque. Ici, tout coexiste : les ruines et les scooters, les coupoles et les néons, les cris des marchés et le silence des églises vides.
Chaque jour, j’ai laissé le hasard guider mes pas : un verre en terrasse place Navona, une lumière rasante sur les colonnes du Forum, l’ombre d’un linge qui sèche. À Rome, les images viennent d’elles-mêmes : pas besoin de les chercher, il suffit d’être là, attentif.
Les monuments sont immenses, chargés, presque trop parfaits : le Colisée, la basilique Saint-Pierre, la fontaine de Trevi… Mais ce sont souvent les à-côtés qui marquent le plus : un reflet dans une flaque, une fresque effacée sur un mur, une vieille Fiat 500 qui semble avoir toujours été là.
J’ai photographié Rome comme si je la connaissais déjà : des scènes familières, parfois floues, mais marquantes. Une ville-mémoire, vivante, bruyante, insaisissable.